Complément : "Concours ouvert devant la faculté de droit de Toulouse le 3 juin 1831. Benech a étét reçu à la séance du 31 août 1831. Concours que le sieur Roussel l'un des participants, a tenté de faire annuler par le Conseil royal de l'Instruction publique. Demande rejetée par le CRIP le 23 septembre 1831. Dispense d'âge accordée par le roi à Benech le 10 octobre 1831. Prend la suite de Jean Dominique Ruffat, qui enseignait le droit romain en latin. Changement de méthode avec Benech. Il bénéficie d'un appui du maire de Toulouse qui atteste au ministre que Benech est en harmonie avec les nouvelles institutions de la Révolution de Juillet. Le préfet de la Haute-Garonne atteste également de ces opinions constitutionnelles avec deux certificats du substitut de Castelsarrasin et du maire de Bardigues. Enfin, il bénéficie d'un appui du Doyen qui atteste au préfet que même sous la Restauration, Benech a proféré une opinion constitutionnelle et non pas jésuite et monarchiste comme cela a pu lui être reproché par son rival pour la chaire."